Résumé de l'éditeur :
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Jean-Pierre Minaudier n’est pas un homme ordinaire. Traducteur de l’estonien (on lui doit la découverte du cultissime roman "L’Homme qui savait la langue des serpents"), professeur de basque, amoureux de l’espagnol, amateur du turc mais tout aussi curieux du japonais et des dialectes indigènes, bref polyglotte compulsif, cet être qui aurait pu n’être qu’un agrégé d’histoire se sait victime d’une terrible et coûteuse addiction : depuis son adolescence, il traque les grammaires de langues rares pour en dénicher les bizarreries les plus réjouissantes. Au fil des ans, il s’est ainsi doté d’une bibliothèque sans doute unique au monde, composée de quelque 1454 grammaires dédiées à plus de 1015 langues. Dans "Poésie du gérondif", il nous offre la quintessence du savoir qu’il a acquis dans la lecture de ces ouvrages dont le prix et l’érudition feraient passer la Pléiade pour du poche sri-lankais. Avec humour et quantité d’exemples, il démontre comment chaque langue, même quand elle n’a plus qu’une poignée de locuteurs, demeure essentielle, précieuse dans sa manière de véhiculer une vision différente de l’univers.
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